Rupture de contrat

Juste pour méditer : Les centres de distribution Leclerc font partie des entreprises à économie sociale...
http://www.recma.org/node/857

Ce qui n'enlève rien au besoin de remettre en place ces enfoirés, même peut-être au contraire!

Pour ma part, tu ne me déçois pas, je comprends bien que tu n'aies pas l'énergie pour le faire... Par contre, ne te trompes pas, ce n'est pas parce que cela semble légal que la situation est acceptable, au contraire! Ils savent très bien ce qu'ils font, la façon de contourner la loi, voire de faire croire que la loi le leur permet, et même le mal que cela peut faire : ils placent simplement ces valeurs morales bien en-dessous de leurs propres profits, c'est tout!

Mais bien sûr, le plus important est que tu trouves une nouvelle voie!

Pas de déception à ton égard, on t'aime trop pour ça.

Tout en comprenant ton souhait de tourner la page, on te souligne le fait qu'un petit haussement de ton (via un syndicat ou une menace de les traîner aux prud'hommes) pourrait les faire reculer et accepter la rupture conventionnelle de contrat que tu souhaitais. Ne pas négliger la couardise de certaines entreprises face au risque de perdre un procès...

Matmatou a écrit:

Pas de déception à ton égard, on t'aime trop pour ça.

Tout en comprenant ton souhait de tourner la page, on te souligne le fait qu'un petit haussement de ton (via un syndicat ou une menace de les traîner aux prud'hommes) pourrait les faire reculer et accepter la rupture conventionnelle de contrat que tu souhaitais. Ne pas négliger la couardise de certaines entreprises face au risque de perdre un procès...

Juste est ceci!!! aurai pu dire Yoda
Pour les deux points

Je ne connais que trop les conflits de cet ordre pour que tu puisses décevoir quiconque!

Alors passe vite à autre chose...

Je viens un peu aux nouvelles .... qu'as-tu fait finalement Boolga ?

Ce que j'ai fait ?.... la marmotte : Je suis restée terrée dans ma tanière sans bouger
J'ai reçu ma première lettre recommandée me demandant de reprendre le travail ou de justifier mon absence depuis le 6/12...
puis la 2ème ...
puis une "invitation" à un entretien ou l'on allait décider de mon licenciement...
et enfin avant hier ma lettre de licenciement en date du 30/12.
C'est ce que je souhaitais mais j'avais peur qu'ils fassent trainer la procédure durant des mois; finalement c'est réglé en moins d'un mois.

Je n'ai pas fait de procédure; certaines personnes ne me l'on pas trop conseillé dans la mesure où ce genre de boite sait se protèger en agissant à la limite des lois, mais sans jamais franchir la ligne. Visiblement c'aurait été un coup à claquer du fric dans des frais d'avocats, avec une procédure qui aurait trainé en longueur pour tenté d'avoir gain de cause et sans garantie de résultat.
Je tourne la page.

Sur place c'est le gros bordel, personne pour me remplacer concrètement, juste des caissières qui tournent pour faire le joint sur mes heures de présence indispensable à la boutique.
Les collections pour l'hiver prochain vont commencer, c'est ma "super chef" qui va y aller (elle s'y connait en négociation d'achat!!!) avec des vendeuses des magasins respectifs qui projetaient de prendre le poste.
Pour la jeannerie, ma collègue pourrait être capable d'assumer, mais finalement laisse tomber l'idée d'une promotion. Elle commence déjà à empiler les heures sup et on lui demande de faire ses preuves pendant quelques mois... elle connait la musique (surtout les musiciens) et ne veut pas refaire mon parcours.
Pour la boutique, il y a moins de boulot, et la fille qui prendrait la responsabilité n'a que 6 mois d'ancienneté, pour elle c'est une aubaine; c'est tout beau tout rose... sauf dans ses rapports avec sa collègue qui la jalouse...

Bref, je suis les épisodes de loin, ça pourrait me fait marrer, mais je m'inquiète pour la fille de la jeannerie qui même si elle ne veut rester que simple vendeuse est quand même obligée d'assumer pas mal de boulot supplémentaire pour que le magasin tourne. Elle est jeune, a du mal à s'imposer et est en train de se faire "piétiner" par une direction exigeante et inconsciente. J'essaye de l'aider par téléphone autant que je peux mais ne peux pas alleger son boulot. Elle ne veut pas froisser ses supérieurs ne peut pas se permettre de lacher son boulot, son homme étant au chomage : un brillant chef de rayon licencié de chez Leclerc Bricolage au mois de novembre !

Voilà, sinon moi ça va, je bulle toute la journée et n'ai pas envie de chercher du boulot pour l'instant

Bon ben tout va bien alors, tu sembles assumer parfaitement et prendre plaisir à ton nouveau statut de bulleuse !

Moi aussi je plaquerais bien mon boulot car de réformes en réformes et "les économies" étant devenues les seules préoccupations de notre direction, on tire sur les ficelles, on nous en demande de plus en plus et avec de moins en moins de moyens tout en nous rappelant que nous devons offrir des prestations de qualité...

Enfin bref, notre vrai métier c'est de l'illusionnisme : plein de réunions pour travailler les projets d'amélioration de l'offre de soin, les conditions de travail, l'optimisation de l'utilisation de notre temps de travail sans jamais d'aboutissement.

Sans compter tout le flicage fait au moyen de tas de formulaires à remplir sur tous nos actes au détriment des patients qui eux passent, à notre grand regret, des heures à attendre que les infirmières aient terminé leur devoir administratif !

Bon, j'ai tout de même l'avantage d'être dans la fonction hospitalière, avec un salaire correct mais quand la motivation n'est plus là et qu'on va de frustrations en frustrations, ça donne envie de changer d'air !

Ton impression est certainement applicable à de nombreuses sociétés/institutions, notamment la mienne...
Vite se prendre le mur, avant de s'épuiser tout à fait moralement!

La procédure de mon licenciement a été très rapide, j'en étais presque "agréablement" étonnée, mais je suis une gourde... une grosse gourde !
Licencié le 30/12, donc avant la fin de l'année, je ne peux pas bénéficier de mon 13éme mois...
Ca fait ragé de voir qu'ils sont à ce point calculateurs et mesquins, mais l'inverse m'aurait étonné.
Bref, j'ai touché mon solde de tout compte, 34 jours de congés, et suis contente que tout soit terminé. Hop, page tournée...

On a tous beaucoup a se plaindre de nos conditions de travail, ce doit être la crise de la quarantaine
C'est vrai qu'a force de frustrations, on perd la motivation pour un travail qu'on aime, jusqu'au point de pèter un cable.
Je ne me fais pas d'illusion, mon "changement d'air" ne sera qu'une bouffée d'oxygène avant de retourner voir un monde de chacals... mais je saurai sans doute mieux mettre une barrière à mon implication